Une voie pour le bien-être de l’esprit

Gérer ses émotions, prendre soin de son bien-être psychologique

Des aspects à ne pas négliger, non seulement en présence de pathologies, comme les troubles anxieux, la dépression, les phobies ou les attaques de panique, mais aussi lorsque nous rencontrons des problèmes quotidiens.

H M C a développé un nouveau service clinique : il s’appelle P M C et s’adresse à toute personne qui ressent le besoin de prendre soin de son esprit, que ce soit en raison d’une pathologie ou de simples difficultés.

La santé mentale, en effet, ne fait pas toujours l’objet d’une attention suffisante et dans une situation délicate comme celle représentée par COVID-19, les formes de détresse mentale et, en particulier, l’anxiété, ont augmenté au point de représenter une « pandémie dans la pandémie ».

Il y a plus de 5 millions de personnes qui ont commencé à souffrir d’anxiété pathologique, selon les données préliminaires d’une étude scientifique parrainée par l’Université et le Centre de médecine personnalisée sur les troubles anxieux et la panique.

L’étude a porté sur plus de 3000 personnes, parmi lesquelles l’incidence des troubles anxieux était supérieure à 10%.

« Le malaise psycho-émotionnel est difficile à comprendre, car il n’y a pas de radiographie ou de test sanguin qui puisse nous dire quelle bactérie est responsable d’une certaine souffrance. Selon une étude publiée dans le Journal, en raison d’un certain nombre de facteurs, dont l’absence d’une idée précise du spécialiste auquel s’adresser ou la peur du jugement des autres, on estime qu’il s’écoule cinq ans entre l’apparition des premiers symptômes et le moment où l’on obtient une aide qualifiée ».

Il n’y a pas lieu d’avoir honte, ni de craindre un stigmate social, si vous ressentez le besoin d’une aide professionnelle. Le malaise psychique, en effet, doit être géré et traité par des spécialistes qui, même à travers des interventions brèves, peuvent aider le sujet à retrouver l’usage fonctionnel de l’émotion et éviter que les difficultés générées par certains sentiments ne le submergent.

Un parcours de traitement personnalisé

P M C a été développé avec une approche scientifique et rigoureuse, tant dans l’étude de l’esprit que dans la compréhension des émotions, et part de la médecine factuelle pour la surmonter en répondant aux besoins de l’individu.

Il s’agit d’un parcours de traitement de plus en plus personnalisé, qui nécessite une structure capable d’offrir un service complet, non pas en tant que thérapeute unique mais en tant qu’équipe multidisciplinaire de professionnels. Au centre se trouve toujours le bien-être du patient, qui se voit garantir un parcours adapté à ses besoins.

« Chaque personne est unique : dans la façon dont elle vit ce malaise, dans la façon dont elle l’exprime, avec une série de caractéristiques qui passent souvent inaperçues, que des cliniciens experts et des équipes soudées, équilibrant connaissances scientifiques et compétences humaines, utilisent pour guider le choix du traitement. L’ambition est de sortir de la sphère de la pratique clinique fondée sur l’expérience personnelle, en construisant une méthode basée sur des preuves scientifiques personnalisées », précise le professeur.

Comprendre le problème est le point de départ essentiel pour trouver la bonne voie de traitement à suivre. Le projet P M C se concentre sur la compréhension des besoins et de la souffrance du patient à travers une analyse multidisciplinaire précise, grâce à une équipe de professionnels qui combinent différentes compétences pour prendre en charge le patient.

« Malheureusement, aujourd’hui encore, de nombreuses personnes ne trouvent pas de réponse clinique satisfaisante à leur détresse : au moins 4 patients sur 10 restent insatisfaits. L’objectif de P M C est d’offrir une réponse clinique satisfaisante à chaque personne et, pour ce faire, il est nécessaire de se projeter au-delà du concept standard de diagnostic, en intégrant par exemple des thérapies pharmacologiques, des thérapeutiques et d’autres interventions sur le mode de vie, sur la base des informations individuelles et de l’histoire clinique du patient ».